L’Indice Boursier Régional iaelyon – Université Jean Moulin poursuit sa progression en octobre (+2,11%), soit 20,74% en 10 mois !


L’indice boursier régional iaelyon – Université Jean Moulin connaît une bonne année boursière 2017. Durant les trois premières semaines d’octobre, il a poursuivi son processus haussier (+1,15%), qui s’est même légèrement amplifié. Le Cac 40 a connu une hausse de 3,25% en octobre, soit 13,18% depuis le début de l’année. La volatilité fut réduite cet été, et le calme perdure sous de bons auspices. Le Cac Mid & Small pro-gresse légèrement de 0,65% en octobre, soit +21,85% depuis le début de l’année. L’Indice Financier Européen IFE 15 a connu aussi un bon mois d’octobre (+ 2,2%), gagnant 12,6% depuis fin 2016.

Des réalités meilleures

Le Fonds Monétaire International vient de relever à nouveau ses prévisions de croissance mondiale d’un dixième de point : les perspectives meilleures reviennent pour l’année 2017 aux pays industria-lisés (3,6%), tandis que pour 2018 ce sont les pays émergents et en développement qui en sont à l’origine (3,7%) Pour la zone euro le PIB devrait croître de 2,1% en 2017, mieux que le 1,7% prévu en avril. La Grande Bretagne supporte les premiers effets du Brexit, le PIB devant y progresser de 1,7% en 2017, puis de 1,5% en 2018.

En France le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégorie A (« n’ayant pas du tout travaillé au cours du mois ») qui s’était envolé en juillet et août, a fléchi nettement en septembre de 64.800 chômeurs, ce qui ramène de la sorte le nombre de chômeurs à 3,47 millions en France mé-tropolitaine. Sur trois mois la baisse est de 0,2%, et de 0,5% sur une année. Ce n’est pas énorme, mais c’est grâce à la croissance sur laquelle table l’Insee (+1,8% en 2017), et un niveau de chô-mage qui serait ramené à 9,4% en fin d’année. Ombre au tableau : les plus de 50 ans sont davantage inscrits à Pole Emploi, quand les moins de 25 ans sont moins nombreux depuis deux ans ! En Auvergne-Rhône-Alpes, le chômage recule de 2,3% par rapport au mois précédent : le repli est de 0,6% sur trois mois et de 1% sur un an. En catégorie A la baisse apparaît générale, de 3,3% (dans l’Ain) à 0,4% (en Ardèche).

La Banque Centrale Européenne, rassurée, a annoncé le dernier jeudi d’octobre son intention de diviser par deux ses achats d’actifs en 2018. Dès janvier prochain elle ne consacrera mensuelle-ment plus que 30 milliards d’euros à ses achats sur le marché obligataire jusqu’en septembre 2018, ou « au-delà si nécessaire ». C’est un changement important quand on rappelle que pour soutenir l’économie européenne la BCE a injecté chaque mois jusqu’à 80 milliards d’euros entre mars 2016 et avril 2017.

La BCE ne pouvait pas raisonnablement aller au-delà, et devait normaliser sa politique monétaire apparaissant trop accommodante. Le risque sur l’instabilité financière était devenu préoccupant, alors même que les marchés actions avaient atteint des niveaux record. Bref il fallait songer à rééquilibrer, sans pour autant que l’on puisse parler de « tapering », une sorte de fin programmée du programme d’achats d’actifs (QE). La BCE estime malgré tout que les risques sur l’économie européenne ont été assez équilibrés. Une attention particulière est portée sur le marché des changes (1 euro = 1,16$), mais par rapport au taux de l’inflation elle reste assez éloignée de son objectif réel, avec une hausse des prix de 1,2% en 2018

Le Président Mario Draghi a su éviter des écueils que la Réserve Fédérale américaine n’avait pas su anticiper quatre ans plus tôt. Les emprunts d’Etat ont reculé face au discours apaisé de la BCE, le taux à 10 ans allemand recula à 0,31%, et l’OAT française à 0,63%… Les révisions des taux di-recteurs de la BCE semblent repoussées de quelques mois. Selon une étude qui vient d’être publiée par la BCE (sans forcément refléter sa position), au sein de la zone euro les banques sont en mesure de résister à des taux ultra-bas durant une décennie s’il le faut. A perspectives macroéconomiques inchangées, la rentabilité des banques pourrait subir les effets négatifs d’ici cinq ans, mais la croissance économique en retardera les conséquences.

Les marchés boursiers ne vont pas mal du tout

Les Bourses européennes ont bénéficié de « l’effet Mario Draghi ». Le CAC 40 a ainsi atteint son plus haut niveau…depuis janvier 2008, voici près de dix ans, mais il demeure bien loin de son sommet de 2000, apogée de la nouvelle économie (Nota : le 4 septembre 2000, le CAC atteignait 6944,77 points / fin octobre 2017, il dépassait les 5500 points). L’Indice boursier régional iaelyon – Université Jean Moulin, qui a fêté son 31ème anniversaire fin sep-tembre en dix ans a progressé de quelque 70%…

Il faut aussi intégrer la géopolitique, et ses conséquences. Ainsi le week-end dernier l’Espagne a vécu l’apogée actuel de la crise catalane, avec ses effets potentiellement dangereux. Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, pour résoudre la crise sur place a fait appel à Soraya Sáenz de Santamaría, qui fait partie des femmes les plus influentes d’Europe, vice-présidente du gouvernement depuis 2011, et responsable aussi des administrations territoriales de-puis 2016. Elle remplace ainsi le Président de Catalogne, Carles Puigdemont, destitué de ses fonc-tions, et récent « réfugié » à Bruxelles, où pour l’heure il reste pour sa protection, avant les élections du 21 décembre 2017 qu’il présente comme étant un défi…A suivre.

 

> Le graphique : évolution de l’Indice boursier régional depuis 5 ans

* En septembre 1986 fut créé l’indice boursier régional « iaelyonn / BNP PARIBAS », dénommé depuis juillet 2004 « iaelyon – Université Jean Moulin ». Cet index est très vite devenu une référence incontournable sur l’activité économique des entreprises régionales. En 2016, il regroupe toujours 80 actions (Euronext, Alternext).

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