Stop Covid ou la chimère du consentement


Entre les citoyens, les associations de défense des libertés numériques, les experts en sécurité informatique et en médecine, le projet d’application français Stop Covid divise.

Deux enquêtes soulignent que les Français seraient prêts à lui réserver un meilleur accueil. Une étude de l’Université d’Oxford révélait que 80% de ses répondants exprimaient la volonté d’installer une telle application. Dans une enquête Ipsos/Sopra Steria en avril, 60% des Français seraient favorables à “ce qu’une application comme Stop Covid, qui permet, grâce à la géolocalisation (…) de limiter la propagation du virus, (…) soit mise en place de façon obligatoire”.

L’avis rendu par la CNIL sur le projet souligne pourtant l’importance de conserver un consentement libre, éclairé et spécifique au coeur du dispositif. La formulation présentée ci-dessus souligne le risque d’une incompréhension tant sur le fonctionnement du contact tracing et ses implications que sur le concept du consentement et sa place dans l‘application Stop Covid.

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