Bonnes feuilles : Les mécanismes de gouvernance à l’origine de la chute du PDG de Vinci en 2006


Nous publions ici un extrait du livre Les meilleures pratiques de gouvernance d’entreprise publié aux éditions La Découverte, qui analyse la crise de direction traversée par le groupe français de BTP Vinci en 2006.

En 2006, le groupe français Vinci est un des leaders mondiaux du BTP, avec une activité de construction et une activité de concession d’infrastructures. Dirigeant établi du groupe depuis un certain temps, Antoine Zacharias cède en janvier 2006 son siège de directeur général à son dauphin désigné, Xavier Huillard, pour ne conserver que la présidence du conseil d’administration. Or le nouveau directeur général entre en conflit avec son patron, dénonçant notamment la rémunération considérée comme excessive de ce dernier, qui aurait exigé une gratification personnelle de 8 millions d’euros en récompense du succès d’une récente transaction, ainsi que « la rénovation à grands frais d’un hôtel particulier destiné à abriter ses bureaux privés » (L’Expansion, 2 juin 2006).

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Une surveillance mutuelle des dirigeants

La théorie de l’agence postule la tendance naturelle d’un dirigeant salarié à poursuivre ses intérêts personnels, potentiellement en contradiction avec ceux des actionnaires, ce qui suscite des coûts d’agence et conduit ainsi à une destruction (ou à une moins grande création) de la valeur actionnariale.

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