Pourquoi les banques françaises sont-elles réticentes à augmenter le plafond du paiement sans contact ?


Le paiement sans contact – son nom l’indique clairement – consiste à approcher sa carte bancaire à quelques dizaines de millimètres d’une borne de paiement. Il s’agit ensuite d’attendre quelques secondes jusqu’à entendre le « bip » lié à la validation sonore de l’achat.

Ainsi, face à une telle technologie, nul besoin de carte à insérer ni de code PIN à quatre chiffres qu’il faudrait taper sur un clavier. Il suffit de posséder une carte bancaire intégrant la technologie NFC (Near Field Communication) qui est matérialisée par un logo imitant des ondes radio et qu’en face, le commerçant possède un TPE (Terminal de paiement électronique) qui soit compatible.

Un geste barrière efficace ?

Dans le contexte de pandémie, ce type de paiement, en minimisant les contacts et les actes, permettrait de limiter les risques de transmission du virus via les terminaux de paiement digitaux ou via les échanges de pièces et de billets.

Cette perception de dangers potentiels, que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a clairement minimisée, reste toutefois largement intégrée par les consommateurs et commerçants. Actuellement, les comportements d’achat sont modifiés.

Le 25 mars dernier, l’Autorité bancaire européenne (EBA) a recommandé « l’utilisation de paiements sans contact jusqu’à 50 euros ». Ce plafond de 50 euros est déjà la norme en Irlande, en Pologne, au Royaume-Uni ou encore en Estonie. Il s’élève même jusqu’à un équivalent de 127 euros en Chine et de 160 euros au Japon qui l’a déployé dès 2004.

Les Echos : « Coronavirus : la France rechigne à relever le plafond du paiement sans contact »

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