L’indice Boursier Régional iaelyon – Université Jean Moulin en hausse de 2,69% en avril


Avril s’est traduit par une progression significative de l’indice régional de 2,69%, Ainsi le premier quadrimestre 2018 se termine en hausse retrouvée de 0,68% !

En avril, 35 des 80 sociétés entrant dans la composition de l’indice régional iaelyon – Université Jean Moulin Lyon 3 ont baissé ! La première quinzaine du mois s’est accompagné plus précisément d’une reprise de 0,93%, et la deuxième quinzaine fut encore plus positive : +1,75%. Globalement l’indice boursier régional iaelyon – Université Jean Moulin a connu un bon mois d’avril : +2,69%, après les deux mois précédents en repli il est vrai chacun de plus de 3%…

L’indice des valeurs moyennes et petites (Cac Mid & Small – ex190), en quatre mois, a limité sa hausse à 0,21%. Le Cac 40 progresse depuis fin décembre de 3,91%, après avoir dépassé les 5500 à l’issue de la dernière séance du mois, plus donc que le pic du 3 novembre 2017 (5518), mais en-dessous de la clôture du 22 janvier 2018 (5542). Précisons que le mois d’avril fut exceptionnel, avec une hausse de 7,15%.

Par ailleurs le baril de pétrole Brent a dépassé 74$, au plus haut depuis novembre 2014, bien éloi-gné des 27 dollars qu’il avait atteint en 2016 ! Sa remontée depuis presqu’un an est la conséquence de la reprise mondiale. Les besoins en forte augmentation dépassent la production, les stocks bais-sent, d’autant que l’OPEP et d’autres producteurs avaient décidé de soutenir les cours en limitant leur production jusqu’à fin 2018, la décision devant en fait intervenir le mois prochain. Les risques géopolitiques sont encore davantage – là aussi – des facteurs de hausses des prix. La cotation Euro/$ est désormais de 1,20. Le dollar est stabilisé à un haut niveau, l’économie améri-caine demeurant sur une pente ascendante : l’euro a touché le 1er mai son plus bas niveau depuis début janvier.

Etat de l’économie

En France la première publication trimestrielle du nombre de chômeurs inscrits à Pole emploi montre que le marché du travail connaît une amélioration. Le nombre moyen de personnes sans activité (catégorie A) a reculé de 33.300 au premier trimestre, et de 48.700 sur un an en France métropolitaine. Pour la France entière, en intégrant les départements-régions d’outre-mer hors Mayotte, les évolutions sont d’un ordre de grandeur similaire. Ajoutons que le chômage de longue durée y reste préoccupant.

En zone euro l’Institut Ifo observe qu’au deuxième trimestre 2018 le climat économique se dégrade, au plus bas depuis un an alors même qu’au cours des trois premiers mois de cette année il avait atteint des records : la croissance économique qui avait atteint 2,4% en 2017 serait abaissée de 0,2% en 2018, avant tout en raison d’une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Cette dégradation touche les principaux pays de la zone euro, excepté l’Espagne.

Le Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne lors de sa réunion du jeudi 26 avril a confirmé – comme attendu – le maintien de ses taux d’intérêt directeurs inchangés, tout comme celui du montant des achats nets d’actifs au rythme mensuel actuel de 30 milliards d’euros jusqu’à fin septembre, ou « au-delà si nécessaire ». La BCE est donc restée à la fois prudente, et discrète sur les modalités concrètes d’ici la fin de son QE. Le Président Mario Draghi a pris en compte des risques liés aux facteurs internationaux, la menace d’un protectionnisme accru ne pouvant pas être écartée. En outre la croissance française a ralenti à 0,3% au premier trimestre, après les 0,7% pré-cédents… Le tableau de la BCE est ainsi moins optimiste qu’auparavant, en ce sens qu’une certaine modéra-tion s’est précisée, mais restant « compatible avec une expansion robuste et généralisée de l’économie de la zone euro ».

Le prochain rendez-vous reste fixé au 14 juin, à Riga en Lettonie, la BCE devant publier ses prévi-sions économiques trimestrielles pour établir sa politique monétaire. Certains estiment qu’il faudra attendre davantage peut-être, d’autant que l’inflation en zone euro, de l’ordre présent de 1,3% reste trop éloignée de l’objectif annuel de la BCE de taux inférieurs à, mais proches de 2% à moyen terme.

La Fed vient de maintenir ses taux inchangés dans la fourchette 1,5% – 1,75% comme son gouver-neur Jerome Powell, après les deux jours de réunion du Comité de Politique monétaire l’a déclaré mercredi 3 mai. L’inflation est proche de l’objectif de 2%, considéré comme un plafond : les prix hors énergie et alimentation ont augmenté de 1,9% sur un an, en mars (en décembre : 1,5% seule-ment). La question est de savoir si l’inflation progressera normalement, ou peut déraper. La Fed table donc sur trois relèvements de taux en 2018, dont celui de mars (certains en privilégiant un de plus).

L’environnement

Il occupe un rôle essentiel à maints égards. Le respect et le bon sens ne doivent pas être mésesti-més. Le patrimoine moyen des français s’élevait fin 1997 à 157.500 euros par ménage ; vingt ans plus tard ce chiffre par ménage était de 380.000 euros, soit une valorisation de l’ordre de 4,5% par an. Il faudrait tenir compte aussi de l’inflation, variable selon les époques, l’emplacement, les types de biens… La fiscalité a des facettes variées aussi.

L’immobilier a toujours été une composante essentielle dans le bilan patrimonial d’un ménage : les français éprouvent souvent une attirance réelle pour ce type de placement. En province on assiste actuellement à une redistribution des rôles, et à « la revanche de Lyon ». Pour la première fois de-puis un an, Lyon retrouve la tête du palmarès avec « +8,8% sur un an et +0,9% en avril » (selon l’IPI, indices des Prix immobiliers, MeilleursAgents et « Les Echos »)…

> Le graphique : évolution depuis 5 ans

* En septembre 1986 fut créé l’indice boursier régional « iaelyonn / BNP PARIBAS », dénommé depuis juillet 2004 « iaelyon – Université Jean Moulin ». Cet index est très vite devenu une référence incontournable sur l’activité économique des entreprises régionales. En 2016, il regroupe toujours 80 actions (Euronext, Alternext).

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