Harcèlement sexuel à l’université : un cas concret et des questions sur la responsabilité organisationnelle


Alors que la question du harcèlement sexuel à l’université est à nouveau posée par la presse, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a diffusé largement un guide pratique : Le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Le cas présenté ci-dessous, qui s’est déroulé dans une grande université parisienne, illustre bien l’un des aspects liés à ce problème : la responsabilité organisationnelle.

Le cas

Une étudiante chinoise est candidate à Pékin à un programme d’une université parisienne. L’enseignant qui traite son dossier et qui réalise les entretiens sur place a recours à toute une série de harcèlements sexuels (SMS, invitations au bar de son hôtel, dans sa chambre, etc.) avant l’entretien de sélection puis, au final, ne retient pas sa candidature.

L’étudiante, choquée par ces pratiques, entre alors en contact avec un professeur de la même université qui lui conseille de consigner par écrit et dans le détail tous les faits. Elle lui envoie une lettre de plus de deux pages comportant la description des faits. Il conseille alors à l’étudiante d’adresser cette lettre au président de l’université parisienne qui réagit en faisant recevoir l’étudiante à Pékin par un correspondant de l’université, puis la fait inscrire dans le programme où elle avait été refusée, programme dirigé par l’enseignant harceleur.

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